jeudi 9 octobre 2008

Petite pensée...

Ici la consommation massive est omniprésente.
Moi qui aimait les centres commerciaux
ici j'en fait une indigestion.
Tout est plus grand ici, c'est même gigantesque.
Où sont passé mes petites rue tortueuse pleine d'histoire ?
Ici tout pue la modernité de mauvaise qualité.
Tout parait limpide beau et propre.
Mais un centre commerciale à côté des barrios ici ça ne les dérange pas.
Ici toutes formes de pollution est omniprésente... Quelles soient visuelles où sensorielles.
Je suis là assise en face d'une femme de 27 ans grand maximum, avec déjà 3 gosses et certainement des problème pour finir ses fin de mois.
Et moi, européenne avec un pouvoir d'achat décuplé seulement parce que ma monnaie s'appelle l'euro.
Certe, j'en profite c'est sur. Mais le fond de ma pensée et comme celle du commerçant qui regarde sa superbe pancarte orange clignotante accroché à un mur en platre :
"Combien de temps ça va tenir?"
On m'a toujours parlé de fondation, de base, de principe...
Ca m'a toujours paru trop chiant à faire... Mais je l'ai toujours fait, sans jamais vraiment comprendre ce qui pourrait se passer sans.
Et je pense que c'est aujourd'hui que je comprend l'ampleur du problème.
C'est chiant certes, mais si tu le fais pas, le rêve que tu pensais construire peut trés vite basculer en un réel cauchemar. (là je pense a un boulot sur photoshop dont tu n'as pas nommer les calques, et que tu dois reprendre 6 mois plus tard... Mhh ! Quel bonheur :D)
Là question qui me vient après un tel raisonnement, est :
Mais pourquoi ces gens font ils tout à l'arrache ?
Pourquoi tout n'est qu'illusion ?
Le beau côute il chère ?

Je suis assise dans un bateau qui paraît propre et beau.
Mais quand on s'approche on se rend compte que le tissu est sale.. mais parait propre.
Ma question est :
pourquoi l'homme se fait il chier à créer se genre de produit ?

Comme cette petite qui joue à côté de moi.
Elle est en train de jouer avec une peluche.
Plus exactement elle est en train de la soigner d'une maladie imaginaire en buvant du coca et en mangeant des springles.
Pour une fois que je vois un peu d'authentique ici, il est absorbé par toute cette merde environnante.
Tout ce qu'elle fait est tellement fort !
Elle joue avec un petit verre (en plastik) dans lequel elle remue une fourchette (en plastik), puis elle le rempli avec une bouteille (de coca en plastik).
Mais le plus important c'est qu'elle est en train de créer un médicament pour sa peluche (qui doit être elle aussi, certainement en plastik).
Elle pense, elle parle, elle joue, elle fait...
D'un autre côté les gosses européen ne savent même plus s'amuser comme ça.
Si ils n'ont pas une DS où un Ipod entre les mains ils ne savent rien faire.
Wao... L'avenir est ici... Réunir le côté créatif du vénézuéla, et la culture francaise ;)




On devrait interdire le soda au gosses. (Marion, je compte sur toi ;))

Des fois les barrières rapprochent les gens.

De la désorganisation nait la communication.

La grande consommation me donne envie de jeûner.

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