lundi 24 novembre 2008

Article du Courrier International

VENEZUELA • Chávez ne veut pas lâcher le pouvoir
Pour le président vénézuélien, les élections locales du 23 novembre sont cruciales. Sur fond de crise pétrolière et d'usure du pouvoir, il entend néanmoins tout faire pour consolider ses positions.


Les élections du 23 novembre, pour élire les autorités locales, constituent un véritable défi pour Hugo Chávez. Même si les sondages les plus optimistes calculent que l'opposition pourrait peut-être remporter 5 ou 6 des 22 régions du pays, le président vénézuélien n'a pas la moindre l'intention de perdre une once de terrain politique, serait-ce même la moindre rue. Afin d'éviter que se répète l'expérience de 2007 [échec du référendum constitutionnel], il a employé les grands moyens. Tout d'abord, il a renforcé son parti, le Parti socialiste uni vénézuélien (PSUV), et contrôlé de manière souterraine et autoritaire la sélection des candidats. Cette manière de procéder a créé des remous, à tel point que, dans certaines régions, le Parti communiste ou le parti Patria para Todos, alliés historiques du gouvernement, ont proposé des candidats différents de ceux imposés par Chávez.

Par ailleurs, au mépris de la Constitution, le contrôleur général de la République a proclamé l'inéligibilité de 260 fonctionnaires, pour la plupart des opposants, dont au moins six auraient pu être élus dans les régions le 23 novembre. En outre, le président n'a cessé de s'impliquer dans la campagne, en transformant la décision des électeurs en un plébiscite autour de sa personne : il a dénoncé des tentatives d'assassinat dont il aurait été victime, a affirmé que "tous les candidats de l'opposition étaient des capitalistes", des instruments de l'impérialisme, et assuré que l'opposition voulait les régions pour se débarrasser de lui en 2009. Une fois de plus, avec une absence totale de scrupules dans sa façon d'user et d'abuser de sa fonction et de bousculer les libertés publiques, il incite le pays à voter avec ses tripes. Ce n'est pas en vain qu'il a transformé le sentimentalisme en une véritable stratégie de communication. Le 23 novembre prochain, voter sera quasiment un acte d'amour, estime le président. Il joue sa vie dans les urnes.

Pourtant, le contexte n'est pas vraiment encourageant. Même si Hugo Chávez gagne les élections, la crise financière mondiale et la chute des prix du pétrole sont une menace réelle. Surtout pour celui qui a fait croire aux Vénézuéliens que la révolution était une merveille d'argent facile, une richesse qui n'avait pas besoin d'être produite mais seulement distribuée : la grande utopie de consommation de tout pays pétrolier. Le "socialisme du XXIe siècle" ne peut exister que si le prix du brut est élevé. Ce socialisme n'a pas grand-chose à voir avec les autres gouvernements de gauche du continent. Il est plus proche de Detroit que de La Havane. L'économie vénézuélienne dépend presque exclusivement des revenus pétroliers. En comptant avec les réserves internationales et les énormes gisements que possède le pays, l'avenir ne sera jamais aussi radieux qu'il ne l'a été ces dix dernières années. Le temps des barils maigres est arrivé. Dépenses publiques phénoménales, nationalisations ruineuses, inflation la plus élevée du continent… tout paraît acculer Chávez, le pousser à faire quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé : prendre des mesures impopulaires, faire des ajustements, revenir sur sa parole. Voire décevoir ce qu'il a su le mieux susciter : l'espoir des pauvres.

Avec Barack Obama à la Maison-Blanche, avec la crise économique qui se rapproche dangereusement du Venezuela, avec l'usure politique inévitable après dix ans de pouvoir, le président vénézuélien aura du mal à éviter le véritable combat, la confrontation avec cet ennemi qu'il a toujours essayé d'esquiver : Chávez contre Chávez.

Alberto Barrera Tyszka*

* Auteur, avec Cristina Marcano, d'Hugo Chávez sin uniforme : una historia personal (Hugo Chávez sans uniforme : une histoire personnelle, éd. Debate, Madrid, non traduit en français).
Alberto Barrera Tyszka
El País

Article sur les billets Vénézueliens

Diseño de nuevos billetes y monedas venezolanos, Bolivar Fuerte obtiene premio internacional.

El bolívar fuerte, la nueva moneda venezolana que comenzó a circular en enero, recibió el primer premio al Mejor Diseño, otorgado por la International Association of Currency Affairs (IACA), informó este jueves un comunicado del Banco Central de Venezuela (BCV).

El diseño vertical del anverso de los billetes, su colorido y el concepto gráfico inspirado en varias figuras de la independencia de Venezuela, paisajes naturales del país y fauna local en peligro de extinción, fueron parte de los criterios que el jurado valoró para galardonar al nuevo cono monetario.

Los elementos e ilustraciones del cono monetario del bolívar fuerte, compuesto de seis billetes y siete monedas, "enaltecen la nacionalidad, los orígenes étnicos del venezolano y la conciencia ecológica", según el BCV.

Una de las novedades de la familia monetaria es la utilización, por primera vez en Venezuela, de una imagen femenina. El billete de 20 bolívares muestra el rostro de Luisa Cáceres de Arismendi, una heroína de la gesta independentista venezolana del siglo XIX.

El veredicto del premio, que se entrega cada dos años en reconocimiento a la creatividad e innovación que presentan las monedas y billetes de diversos países, fue anunciado durante la Conferencia de Monedas y Billetes de la IACA, realizada en Praga, República Checa, entre los pasados 12 y 15 de octubre.

El segundo y tercer lugar del Premio al Mejor Diseño recayó sobre los billetes de Papúa Nueva Guinea y de Rusia, respectivamente.

La IACA es una sociedad sin fines de lucro que reúne a impresores y representantes de la industria de moneda y billetes en el mundo.


Fuente:
AQB
Globovisión/AFP








dimanche 23 novembre 2008

23 noembre 2008, les élections pour el alcalde y el governador...

Pour une fois, tout est tranquille pour une dimanche, on se croirait au pays ! :p
Tout est fermée, et en plus le métro est gratuit ! ça c'est la classe...
Mais comme on le sait tous, ces élections sont un points très important sur le devenir de se pays... Le pétrole, principal revenue du pays, est en train de sombrer, et la grande partie du pays avec...
Sans parler du président qui fait on en sait quoi avec tout cette argent...

Pour parler un peu politique voici les choses complètement aberrante que Chavèz à fait :
- Changer la monnaie, il a enlever trois zéro au prix de tout...
Mais n'a rien changer à l'inflation... Déjà un truc qui sert a rien...
(Au passage ces nouveaux billets ont été élue les plus beaux billets du monde... Ca sert pas a grand chose, mais bon d'un point de vue graphique c'est vrai que c'est intéressant :p )



- Changer l'heure du pays (:| !!!! Pour que les enfants aillent a l'école quand il fait encore jour... Ca c'est un père pour sa patrie... lol)
- Changer le drapeau du vénézuela... Encore une idée farfelue, car le cheval présent sur la banderole se dirige vers la droite (comme tout bon graphiste doit le savoir ceci signifie qu'il se tourne vers l'avenir..)




Mais ce dernier a voulu changer afin que l'animal se tourne vers sa direction politique, la gauche... Et au final le cheval parait reculer...



Et il a également ajouter une 8eme étoile au drapeau pour rendre hommage à une province, oublié par le passé... (comment un pays peut oublier une de ses provinces ??? J'en sais pas plus que vous..)
- Et pour conclure il interdit la vente d'alcool avant les élections !!! Ainsi, selon ses dires, les gens voterons plus consciencieusement...
Tu parles ! Ca rajoute juste "una colla" en plus, chose que l'on avait pas besoin avant les périodes de noël...

Exposition Nedo

Nous sommes dernièrement aller voir deux expositions.
Une sur Nedo Mion Ferrario, un pionner du design ici. Et l'un des maître d'un de nos professeurs actuels...
Et une expo photo sur les dernières élections... Violent..







Et prenez en de la graine en France... Ici c'est pas du vin pourri qu'on nous offre, mais des Smirnoff s'il vous plait ! :p

Petite images du travail de Nedo..